jeudi 15 novembre 2012

débriefe de la séance de lundi.

Salut à tous ! 

A la demande, un petit débriefe de la séance de lundi pour faire le point sur quelques petites choses... 
Elles ne sont pas exhaustives et ne prétendent pas remplacer votre expérience du moment. 

Je ne saurais pas trop me souvenir de ce que chacun a fait exactement, mais rappeler quelques lignes que définissent les exercices que je vous demande de traverser. 

Avec le cercueil, une chose particulière est mise en avant : la question de l'immersion
L'immersion dans la mesure où, seul dans un espace scénique aussi réduit, tout en étant au milieu de tous les autres, il faut pouvoir se contenter de soi pour jouer ce qu'on a à jouer, ni personnage, ni accessoire, ni rebondissement. L'immersion dans la mesure où le décrochage ne sera pas sauvé par un partenaire, on ne peut pas se permettre sur la scène de devenir le spectateur des autres, sauf à arrêter complètement de jouer. 


Avec le conte perverti, c'est la coopération sur scène qui est travaillée, car deux personnages opposés doivent atteindre le même but : aller au bout de l'improvisation, et construire un spectacle. Or leurs objectifs ne sont pas compatibles a priori. ils ne sont pas dans la même équipe (ça vous rappelle quelque chose ?). De l'intérêt, alors, d'une collaboration complète avec le partenaire, de l'usage du "oui, et c'est pourquoi !" quelle que soit sa proposition. S'il est le premier à en donner une, c'est lui qui a raison : le spectacle avant tout. J'aurais tendance à dire qu'il vaut mieux perdre sur des impros magnifiques que de gagner sur des cabotinages (mais ça ce n'est que mon opinion) 


Enfin, les situations critiques renvoient à la nécessité de trouver une ligne commune à un groupe quand il est dans le feu de l'action. C'est à dire une solution à mettre en oeuvre pour poursuivre l'histoire. Avec une ligne commune, même le chaos peut garder du sens.

Voili voilou, c'est pas forcément très clair, n'hésitez pas à poser des questions. Nous avons tous le même objectif, faire de vous les dieux de l'impro et dominer le monde. 

 Guillaume.

3 commentaires:

Julien a dit…

J'ai bien aimé cette séance car pour ma part j'ai été en danger notamment sur l'exercice de l'histoire.
Pas évident de raconter ou poursuivre une histoire quand on se fait interrompre a chaque fois.
Tu as eut une phrase pertinente en debrief de cette exercice que je n'arrive pas a me souvenir. Angélique pourra peut être la ressortir car on s'est fait la remarque tous les deux.

L'exercice a quatre a été aussi délicat pour ma part car :
- 1 min d'impro
- 4 caucus différents
- Trouver sa place en peu de temps

Bref un séance ou j'ai souffert et je trouve ca bien !!! Hummmmmmm j'aime bien avoir mal en impro !!!!


Petit point mais tout petit négatif ( ca n'engage que moi ) : La chauffe.


A lundich les amich :D

Anonyme a dit…

Toujours un régal de lire le blog de l'Assoc'Bolo ! Et encore plus lorsque je suis en manque car pas joué depuis 2 semaines...

Ce post de Guillaume me parle bien, surtout lorsqu'il parle de cabotinage vs construction d'histoire.

Effectivement, cabotiner, n'est pas compliqué : il suffit de ne pas être trop introverti, de se laisser aller et hop, c'est parti !
Par contre, construire une histoire AVEC les autres, là... mazette, les choses se corsent.

Et c'est justement à ce moment que l'improvisation devient vraiment intéressante à vivre : saisir la moindre allusion, prendre à bras le corps les pistes proposées et le tout, en restant cohérent avec le personnage que nous sommes, le temps d'un instant.

angie a dit…

j'ai aimé l'exercice à quatre en tant que joueuse et spectatrice. Tout la difficulté était sur l'écoute et trouver sa place. Beaucoup d'énergie mais peu d'écoute. malgré tout ça c'était bien et je me suis amusée.

La construction de l'histoire : exercice très difficile car pour construire et faire le jeu, il faut de l'écoute, l'acceptation, de l'imagination, de la générosité.

en réponse à Julien : oui je me souviens du moment du debrief de Guillame...je me souviens....

j'ai passé un excellent moment.