mercredi 19 décembre 2012

Scout Bolo, Scout toujours! Ou le spectacle du Mas Thélème du lundi 10 Décembre 2012 par Valérie



Une seule équipe, de la solidarité, du soutien, tous sur scène = que du bonheur !!
-          Les garçons « Louveteaux » : une guirlande de fleurs sentant bon la bêtise
-          Les filles « Jeannettes » : une casquette à l’envers, prêtes à relever les défis
-          Un guitariste chevelu noir frisé inspiré de chansons entraînantes et entraînées (Bolo un jour, Bolo toujours, Bolo mon amour ….)
-          Une chef de groupe tenant son papier, ses lunettes, son sifflet, son chronomètre, sa guirlande, sa casquette, sa panique, son fou rire, ses scouteurs et scouteuses, le public …
STOP !!! Silence !!!              

Rassemblement ! La main sur le cœur, c’est l’heure de notre Hymne national « à l'assoc'Bolo »
Puis évidemment, nous faisons quelques photos de groupe :
            La forêt et sa multitude d’habitants
            La boite de sardines essentielle à notre survie, mais envahie par un maquereau « douteux »
Nous imaginons (en ralenti) une chasse aux trésors  pleine de rebondissements, puis les émotions nous submergent lorsque nous pensons au matin de Noël
Une simple photophore nous emmène vers un smartphone, une cage à oiseau où il fait bon se balancer, un liliputien venu nous rencontrer, la difficulté de faire ses « petits besoins » … Bref mes petits loups sont chauds, chauds comme de la braise et alors je leur demande l’Impossible, l’Incompréhensible …
Une improvisation à l’envers ! Quoi ! Mais je suis folle !! Comment est ce possible ? Que dis-je ?
Et là c’est du Génie ! Une beauté ! Une construction sur une déconstruction ! Le commencement par la fin et une montée en suspens pour une apothéose.  Wouah ! J’en suis pantoise ….
Je vous explique : le thème = « on ne pleure pas »               A l’envers
Un enfant pleure                il pleure parce qu’on l’a obligé à mettre une jupe                    il se révolte, c’est pas juste

Tais-toi, c’est comme ça!

Et là (roulement de tambour), la touche subtile, reliante, et TOP (il faut le dire !!), la phrase début d’impro :
Dans le clan des Mac Léone, mon fils, on ne pleure pas et on devient homme lorsque l’on porte pour la 1ère fois le kilt.
Nous irons alors à la pause par un alphabet expliquant que j’ai fait pipi

Comment redynamiser notre retour, si ce n’est par un YA géant incluant le public avec les jingles qui nous rassemblent dans le même mouvement Gendarmerie .. nationale, Western .. pan
Nous sommes inquiétés par la bande annonce d’un nouveau film « La boussole perd le nord »
Heureusement nous gardons nos repères :
allumer le feu = voix off et bruitage
partager le cake = personnages typés repris par des joueurs différents
Pour nous relaxer, nous faisons une pause TV
l’attente ou la tante ou la tente du lac = programme TV varié     A vous de choisir …
dessin animé « tex avery »     avec arrêt sur image, mimique accentuée, un grominet qui se fait bouffer
documentaire animalier          des bêbêtes en position sans parole, des chasseurs chassés
sport extrême                           des tentes en vol plané, que d’émotions ou de frissons
Mais nous arrivons à la date fatidique du 21 Décembre 2012 l’Arche nouvelle Bolo
Heureusement le public nous aide à faire un caucus géant où tout le monde a son personnage, le lieu et l’action. Ouf, nous sortirons tous vivants de cette descente de rivière et ici Radio Scout concluera cette soirée remplie de surprises, de folies, de chansons.
Tiens, j’entends encore : Le mambo, si beau si tellement beau - Ainsi dit le mambo, toute la nuit à Macao…

samedi 8 décembre 2012

Freak OUT, le Freak, c'est chic! par Angèl'&Marie



C'est avec une immense patate que nous avons animé ce freak-out de ce lundi. Nous tenions beaucoup à vous remercier pour l'énergie que vous avez deversé pendant plus d'1h30. Nous remercions aussi : Rabbi Jacob, les grecs et leur sirtaki, Eurythmics et la Bamba.
La séance s'est passée sur 3 temps : la chauffe, 1ère partie, pause, 2ème partie.

la chauffe : 
- hymne
- hiha
- insecte humain : vous avez été excellents dans toutes les représentations mais notre préféré fût : l'araignée (surtout quand vous l'avez faite marcher)
- Émotion en crescendo
- Impro clap
- séance sport (mémorable)

1ère partie :
 impro 1 : L'exagérée
impro 2 : Narration à plusieurs
impro 3 : jeu de mains
impro 4 : histoire avec contrainte de dialogue
impro 5 : tableaux inversés
impro 6 : les siamois

2ème partie
 impro 1 : temps raccourci
impro 2 : à la manière de "Roméo et Juliette"
impro 3 : diaporama
impro 4 : libre
impro 5 : gromelo
impro 6 : comédie musicale
Les impros étaient dynamiques et les histoires se construisaient au fil des minutes. Rendez-vous le 10 décembre au Mas Thélème avec une animatrice de folie et une équipe de choc....

jeudi 6 décembre 2012

Amis, vous êtes l'impro! par Guillaume

Salut à vous,

Petit débrief de la dernière séance en ma compagnie.

Avant tout une séance ludique, se sentir à l'aise, faire le con, légèrement, que ce soit les machines ou les monstres. I ne s'agit avant tout que de casser les appréhensions.

En ce qui concerne les monstres, se cacher judicieusement derrière un corps déformé, et une voix peu naturelle, pour expérimenter la rencontre avec l'autre, sans se soucier de tenir un corps droit ou de trouver les mots qu'il faut. A l'instar du gromlo, on a juste des émotions à parcourir, les mettre en mots devient parfaitement accessoire.

Pour moi, l'objectif de cette séance, c'était la grande série d'impros, histoire de voir si les autres séances avaient été comprises : trouver l'énergie où elle est, et si il n'y en a pas, l'inventer. Appliquer des techniques de rupture, de crises émotionnelles, d'accélération du rythme pour relever une impro, redonner du souffle à une histoire.Gueuler un bon coup de temps en temps, pour se réveiller.

Bref, survivre sur scène, sans se laisser embarquer dans le ronronnement de la fatigue, de l'heure qui avance, de l'histoire qui ne décolle pas. Celle-ci s'écrit au fur et à mesure. Il n'y a pas de destin pour une impro ! C'est un non-sens !

Donc même une impro qui se plombe, même si elle est au trente-sixième dessous, il y a toujours moyen de lui donner une nouvelle vie. Il suffit juste de le voir quand ça arrive. Et de se marcher dessus (métaphore) pour lui donner un peu de pep's.

VOUS ETES L'IMPRO.

C'est la qu'intervient la fameuse technique shaolin du "bouge-toi le cul et gueule un coup" (dites-le très vite, on dirait du chinois)!

Bisous !

Guillaume.

samedi 24 novembre 2012

débriefe de lundi dernier

salut à vous !

Alors bon, ce lundi, des exercices particuliers, voire parfois difficiles.

essentiel : oublier totalement la notion d'échec ou de valeur de la prestation. ça n'a aucun intérêt. On ne cherche pas à réussir un exercice. cela n'a rien de scolaire, la scène !
Il y a des choses à traverser, des expériences à faire pour lever quelques voiles, prendre conscience d'un certain nombres de murs à faire tomber pour avancer.

avant tout donc, prendre chaque expérience pour ce qu'elle peut apporter : qu'est-ce qui m'a été difficile ? pourquoi ? et comment y remédier?

Globalement, sur le mime de la routine qui dérape, le plus difficile reste globalement de parvenir à se suffire soi-même pour tenir la scène et générer seul un rythme de spectacle. 
Alors l'immersion reste la manière la plus noble d'y parvenir : à fond dans son truc, à tenir son histoire, son exagération progressive jusqu'au final, sans se poser de question. Après tout la consigne d'accentuation du rythme, de grossir le trait jusqu'à l'explosion final porte déjà cette notion d'énergie.
mais si cette énergie manque quand même, si l'immersion est compliquée, il y a toujours des moyens "artificiels" de la faire naître, cette énergie.
Avant tout, il faut survivre sur scène ! Aller au bout de ce qu'on a à faire ! Quel que soit la manière d'y parvenir !
pour générer artificiellement ce rythme et cette énergie : accélérer le pas, se mettre à courir, à tourner de plus en plus vite. créer de l'énergie cinétique et se laisser emporter par elle pour poursuivre l'impro.
Pour générer artificiellement cette énergie et ce rythme : créer une rupture émotionnelle qui permette de donner du relief au personnage, à la scène, et donc de faciliter l'immersion. un bon coup de larme ou de rage en pleine routine, et ça débloque l'imaginaire;
Mais faut pas se leurrer: générer artificiellement de l'énergie demande beaucoup d'efforts sur le moment, et pratiquement de se piétiner soi-même (de se pousser au cul, autrement dit) dans le feu de l'action.

Reprendre une histoire racontée par d'autres et l'improviser ensuite, permet d'expérimenter la notion de construction de groupe.
Car le gros souci, quand on doit entrer en scène, c'est : quel blanc je remplis ? qu'est-ce que j'apporte ?
Là, l'histoire existe déjà, et est encore suffisamment floue pour qu'on aie besoin de réfléchir un peu. Donc on sait à peu près quels sont les blancs que l'on a à remplir : je sais que je vais devoir jouer une bestiole, un rugbyman, que je vais mourir à un moment ou à un autre.
Improviser de cette manière des histoires déjà racontées, permet d'occulter certaines difficultés de se lancer sur scène. à force, on crée les habitudes et les raccourcis neuronaux qui facilitent ensuite le "lancer sur scène" sur des impros standards. 
Par contre, c'est la solidarité qui peut manquer : on laisse assez facilement celui qui porte le personnage principal se dépatouiller à atteindre l'étape suivante de son histoire, plutôt que d'intervenir en destin, dieu, escargot devin... et lui filer un coup de main à se souvenir de la suite. Et faire avancer l'histoire, se faire tous avancer.

à force de faire, on génère des réflexes : alors faites, faites, refaites encore, encore et encore, jusqu'à ce que hurler au diable qu'on aime le brocolis devienne une habitude tout à fait naturelle pour vous.

Bisous, bon week-end.

Guillaume.


vendredi 23 novembre 2012

Où l'on voit qu'on peut mourir autrement que par une crise subite arghhh-je-me-couche.

Rien de tel qu'une belle mort pour finir une impro. Bon en vrai, c'est naze de finir comme ça. Mais à défaut de mieux, autant être original dans la chute. Alors zieutez voir...

jeudi 15 novembre 2012

débriefe de la séance de lundi.

Salut à tous ! 

A la demande, un petit débriefe de la séance de lundi pour faire le point sur quelques petites choses... 
Elles ne sont pas exhaustives et ne prétendent pas remplacer votre expérience du moment. 

Je ne saurais pas trop me souvenir de ce que chacun a fait exactement, mais rappeler quelques lignes que définissent les exercices que je vous demande de traverser. 

Avec le cercueil, une chose particulière est mise en avant : la question de l'immersion
L'immersion dans la mesure où, seul dans un espace scénique aussi réduit, tout en étant au milieu de tous les autres, il faut pouvoir se contenter de soi pour jouer ce qu'on a à jouer, ni personnage, ni accessoire, ni rebondissement. L'immersion dans la mesure où le décrochage ne sera pas sauvé par un partenaire, on ne peut pas se permettre sur la scène de devenir le spectateur des autres, sauf à arrêter complètement de jouer. 


Avec le conte perverti, c'est la coopération sur scène qui est travaillée, car deux personnages opposés doivent atteindre le même but : aller au bout de l'improvisation, et construire un spectacle. Or leurs objectifs ne sont pas compatibles a priori. ils ne sont pas dans la même équipe (ça vous rappelle quelque chose ?). De l'intérêt, alors, d'une collaboration complète avec le partenaire, de l'usage du "oui, et c'est pourquoi !" quelle que soit sa proposition. S'il est le premier à en donner une, c'est lui qui a raison : le spectacle avant tout. J'aurais tendance à dire qu'il vaut mieux perdre sur des impros magnifiques que de gagner sur des cabotinages (mais ça ce n'est que mon opinion) 


Enfin, les situations critiques renvoient à la nécessité de trouver une ligne commune à un groupe quand il est dans le feu de l'action. C'est à dire une solution à mettre en oeuvre pour poursuivre l'histoire. Avec une ligne commune, même le chaos peut garder du sens.

Voili voilou, c'est pas forcément très clair, n'hésitez pas à poser des questions. Nous avons tous le même objectif, faire de vous les dieux de l'impro et dominer le monde. 

 Guillaume.

mardi 6 novembre 2012

Dramaturgie

C'est quand même plus simple de donner une définition à un mot quand on a wikipédia sous la main! Donc pour ceux qui n'ont pas compris hier soir de quoi il retournait, voili voilou la définition de ce qu'est la dramaturgie :

La dramaturgie (du grec δρᾶμα (action) et du suffixe désignant la science) est tout d'abord l’étude ou l’art de la composition théâtrale. Elle est devenue par extension, similaire au storytelling (technique) qui est l'art de raconter des histoires. On retrouve aujourd'hui la dramaturgie dans le théâtre, mais aussi dans l'écriture cinématographique et dans le roman. Celui qui met au point la dramaturgie d'une œuvre s'appelle le dramaturge. 

 Ça claque, non? Tout ça pour dire quoi?

Bah que toutes les histoires que nous voyons soit dans des livres, au cinéma ou à la télé sont portées par des éléments dramatiques (rien à voir avec la tragédie, ici point de mouchoir, mais le pourquoi du comment je suis intéressé par l'histoire qu'on me raconte).

On a pu se rendre compte hier soir que notre imaginaire est rempli d’éléments de dramaturgie et que dans chaque film ou livre que l'on évoque on peut sortir ces éléments... Allons-y donc et servant nous pour nos improvisations.

Je vous jette donc en vrac ce qu'on a pu lister hier:
- le triangle amoureux, la vengeance amoureuse
- le double jeu d'un personnage
- la réaction face à la mort
- la perte de moralité, le bien/le mal
- l’oppression, la discrimination
- la révolte, la vengeance, la revanche sur la vie
- des histoires de famille, d'héritage
- des énigmes, des enquêtes
- des consipirations historiques, religieuses
- des prises d'otages
- chantage
- .......
Et j'en passe et des meilleurs!

Sinon pour le programmes de cette séance nous avons eu droit à :
- Un hiha
- Des chansons tribales en cercle et en déplacement
- Une course aux mots en association de sens puis de son
- Une analyse d'histoires pour en sortir les éléments qui les portent
- et nous avons terminé par deux impros avec long caucus (2x10 minutes d'impro ave 2x5 minutes de caucuse) qui furent d'une très très bonne facture.


Allez pour la route une petite vidéo de Bref, ça fait toujours du bien :


      

samedi 3 novembre 2012

Le théâtre sur le vif?

C'est pas souvent qu'on parle d'impro dans la presse, alors même si on n'apprend pas grand chose, c'est toujours ça de pris. Il s'agit d'un article de Fabienne Lemahieu dans la Croix daté du samedi 29, dimanche 30 septembre 2012. En cliquant dessus, ça devrait s'ouvrir et être plus lisible.

mercredi 31 octobre 2012

Où l'on voit que faire un débrief toutes les semaines, c'est pô facile!


Oui parce que bon, faut trouver un angle au machin là. Rapidos, ce qui était bien lundi soir, c'était la cadre respecté des débuts d'impro. "Je dis qui je suis et j'écoute". C'est simple, dit comme ça, mais on voit bien qu'à l’usage, ça n'est pas si simple. On a donc eu droit à quelques improvisations très propres, qui se sont construites dans l'écoute des propositions de l'autre. Un super héros à poignées de châtaignes rencontre un amoureux de la maîtresse, une mise en bière-mayo-frites...


Comme je vous ai causé de Pixar la dernière fois, je vous fais un lien vers un article du site improviser sur la différence entre les studios Pixar et ceux de Dreamworks. C'est . C'est un peu caricatural mais c'est un peu juste. Tout ça est intéressant pour nous dire qu'il vaut mieux raconter des histoires que de cabotiner. Ce n'est pas facile, mais l'histoire paiera toujours plus que la vanne. Bon si on peut avoir une bonne histoire et plein de bonnes vannes, c'est bien aussi!

Allez zou, le programme de lundi soir:
- un joueur but
- un cross country sur ordres de Mme la sous préfète (ou pas)
- baudruche
- compter jusqu'à 20 (des exos compliqués à l'assoc'bolo!)
- fresques
- le conférencier et les diapos
A - les empêchements
B - méli-mélo
C - Vengeance (dominant/dominé)
- des impros (électrochoc, éloge de la bière, élégance en toute circonstance, des chiffres et des lettres)

Et puis, comme je vous aime bien, une autre vidéo de Pixar. La bise.

lundi 29 octobre 2012

Où l'on comprend que rien ne sert de blablater, incarnons et puis c'est tout! par Raf

Deux heures avant la prochaine séance, il est grand temps de débriefer si on ne veut pas se mélanger les souvenirs (ah comme j'ai douce souvenance du joli lieu de ma naissance). Donc, de quoi s'agissait-il lundi dernier? Et bien de la suite du lundi d'avant. A savoir, l'art du rebond. Percuter sur ce qui vient d'être dit pour emmener l'histoire plus loin (en se servant de ce qui existait déjà, tout ce qui avait été amené par les improvisateurs depuis le début de l'impro). (Aparté illustratif et tondu, les photos d'Elo qui accompagnent cet article proviennent (comme les valses de François) de la chauffe du dernier spectacle au joibôni).

Sur ce qu'on a vu ce soir-là, ce qui m'a le plus marqué fut le passage de Valérie. Souvenez-vous, il fallait commencer l'impro en lisant un livre. Puis, quelque chose devait se passer. On pouvait parler, chanter, jeter le livre et ruiner mes pages (hein Claire!), que sais-je... Val&rie n'a rien dit. Elle a pleuré. Au début de son impro, il y avait un peu d'agitation sur les chaises, ça causait encore, ça faisait des blagues. Et puis d'un coup, on a senti que quelque chose se passait et tout le monde s'est tu.

Qu'a mis Val&rie dans cette impro? Nous n'en savons rien. Ce qui est sûr, c'est qu'elle y a mis beaucoup de choses, qu'elle incarnait vraiment son personnage, qu'elle y était pour de bon. Pour moi, voilà la seule règle qu compte en impro. Et toutes les autres peuvent être oubliées! Quand on incarne vraiment son personnage, il n'y a pas de refus, de rudesses, on joue en entier, comme dans la vie, sans se demander intérieurement ce qu'on va bien pouvoir faire dans les prochaines secondes.


En tant que spectateur, me semble-t-il, ça change tout. Là où l'on est gêné quand on sent un improvisateur perdu, silencieux ou "verbiant" à tout va pour rien, on est capté par la présence d'un acteur qui "y est". Et de se demander ce qui se cache derrière, et d'imaginer, de rendre le personnage encore plus profond). Attention, ça ne veut pas dire qu'on ne joue pas. On joue de toute façon puisqu'on est sur scène. Mais dans ces moments-là, on devient le personnage que l'on joue. Et quand on y est, il n'y a pas de décrochages possibles. Tout ça est un peu confus, mais bon, voilà, c'est dit ou écrit!


Et le programme dans tout ça?
- un foot-balle
- un loup-à-2-balles
- le bouclier et l'épée
- mâchicoulis
- la guerre des compliments
- avec accessoire détourné: la trottinette d'Albert
A - Le livre... et il se passe quelque chose
B - 3 répliques
C - C'est génial (avec notamment un Claire-Dju dans les bras de Morphée de toute beauté)
- des impros (H-4, Demain c'est trop tard, démasqué, Le dernier sauvage, le dernier soir de mon enfance).

Pour finir avec un petit cadeau et pour illustrer qu'on peut dire beaucoup en fermant sa bouche, zieutez le très beau début de Là-Haut des studios Pixar. Pas un mot, de la poésie, de l'émotion et une efficacité narrative impressionnante. Isn't it?